lundi 27 octobre 2008

Classroom warfare 101 part 1.

Techniques de guérilla en classe à l'usage des professeurs débutants, par un collègue vétéran.

Tu es une jeune recrue? Tu as la foi (et peut-être même la vocation)?
Lis ce qui suit, et fais-en ce que tu veux, mais le mettre en pratique pourra t'éviter des moments difficiles.
N'oublie jamais: tu as signé, c'est pour en chier. Mais si tu peux en chier un peu moins, c'est toujours ça de pris...

Lesson #1: battlefield recon.

La salle de classe est ton champ de bataille. La base, c'est de la connaître et de la maîtriser. C'est TON élément et tu es est le maître. Pas eux, et ils doivent le sentir, sinon tu perds. Ton bureau n'est pas un bunker derrière lequel tu te retranches. C'est la base logistique où tu te ravitailles en matériel. Tu es une unité mobile qui occupe l'espace. Etre mobile n'implique pas de rester debout au tableau, mais de se déplacer voir ce qu'ils font. A garder à l'esprit, histoire de toujours maîtriser les moyens, toujours avoir dans sa sacoche des marqueurs et craies, des kleenex en cas d'absence de brosse à tableau, et surtout, un paire de piles format AAA pour les télécommandes, celles censées être en place ayant une propension mystérieuse à la disparition (et à être du même format que celles utilisées par certains lecteurs MP3, ahem...)

D'autre part, il est à mes yeux crucial d'imposer un plan de classe dès la deuxième séance. La première heure sert à observer et à jauger, à relever quelques noms et traits de caractère. A la deuxième heure, on attribue sa place définitive à chaque élève (eh oui, le trublion potentiel qui a passé la première heure à ricaner au fond de la salle gagne un abonnement devant le bureau...)
Afin de contrecarrer les stratégies mises en place dans d'autres cours par les élèves, j'adopte systématiquement une disposition de salle qui va casser leurs habitudes et me permettre de circuler dans les rangs sans problème. A vous de tester ce qui vous convient le mieux...

La suite bientôt...

Introduction

"Quand j'étais petite, je rêvais de travailler dans un zoo. Au final, j'ai réalisé mon rêve: je suis devenue prof." -une amie qui restera anonyme.

Des réflexions, anecdotes et portraits relevés "sur le terrain" par un professeur, qui aime son métier malgré tout ce qui pourrait l'en dissuader. Parce qu'après tout, mieux vaut en rire que se lamenter, non?

Ah oui, et sinon:
"Toute ressemblance avec des personnes ou des événements existants ou ayant existés ne serait que coïncidence, ou manque de talent flagrant de l'auteur."